LA SCÈNE BARBÈS

Des ateliers créatifs pour les enfants à la sortie des classes, proposés par les membres du Mouvement Montmartre et les bénévoles du festival

À la sortie des classes, la rue d’Oran se transforme en terrain de jeu enchanté ! Autour des sous-bois et des champignons, des ateliers créatifs sont proposés par l’association, avec la participation des médiacteurs du quartier, pour faire pétiller l’imaginaire des petits… et swinguer les rires dans la rue !

🎶 La fête continue avec un tremplin musical Groover et un banquet convivial offert par La Scène Barbès. Un moment à partager entre petits et grands !

Le Mycelium ? Les champignons ?

Le mycélium est constitué de filaments microscopiques, appelés hyphes, qui forment un réseau souterrain dense et ramifié. On le compare souvent à un internet naturel : il relie les racines des plantes et permet des échanges de nutriments, d’eau et même de signaux biochimiques. Les plantes peuvent ainsi s’entraider, partager des ressources ou se protéger face à des menaces.

Il s’agit donc d’un mutualisme symbiotique, une coopération où chaque espèce trouve un bénéfice vital.

Une métaphore sociale et politique

Cette dynamique naturelle inspire l’idée d’un « mycélium social » :

• Un réseau de relations décentralisées et adaptables, non hiérarchiques, mais interdépendantes.

• Des pratiques sociales en enchevêtrement : parfois chaotiques, traversées de tensions et d’injustices, mais reliées par un substrat commun qui permet de coexister et de faire sens.

• Une logique d’immanence : ce flux de vie se tisse dans les micro-interactions quotidiennes (un échange, une rencontre, une parole), qui finissent par nourrir le collectif.

C’est ce qu’on peut appeler le « mycélium du sens » : une texture relationnelle faite de singularités, parfois éphémères, parfois persistantes, mais toujours connectées.

Pourquoi ce thème à Montmartre Festival et au Parcours de la Goutte d’Or ?

Parce que ce territoire fonctionne déjà comme un mycélium vivant :

• Un réseau humain et culturel : habitants, passants, bénévoles, artistes, associations – tous reliés par des échanges visibles et invisibles.

• Des enchevêtrements de pratiques : routines, improvisations, surgissements culturels – tout coexiste dans la même trame urbaine.

• Une diversité féconde : comme les racines connectées par le mycélium, les différentes cultures de la Goutte d’Or créent un terreau riche et en constant renouvellement.

• Une solidarité souterraine : souvent invisible, mais activée par la mise en commun, le partage et la créativité.

• Un projet collectif : chaque participation, même minime, renforce le tout – comme chaque filament fortifie le réseau mycélien.